Un service pour la fin de vie
La mort étant un sujet tabou par excellence, nous avons souhaité élaborer un outil qui permette, de façon simple, d’anticiper et de préparer, seul ou avec ses proches, les conséquences liées à son décès.
Par ailleurs, l’actualité de ces dernières années en matière de fin de vie nous a confortés dans l’idée de créer un espace où chacun, de son vivant et en pleine conscience, peut répondre à des choix personnels afin d’être en accord avec ses convictions et en facilitant la vie de ceux qui restent après notre disparition.
« L’expression anticipée de la volonté, étant un moyen pour la personne quand elle est encore lucide de faire connaître pour le cas où elle cesserait de l’être sa volonté au sujet de décisions de soins, devrait être organisée de façon à lui conférer une portée obligatoire. Il est pour le moins surprenant que les proches puissent donner leur avis sur la fin de vie du malade, tandis que les directives anticipées, si elles existent, peuvent ne pas être respectées. Il serait souhaitable de ne plus les lier à la fin de la vie, et par une politique publique, d’inciter peu à peu les citoyens à prendre l’habitude d’exprimer leur volonté, car il est plus aisé de la respecter lorsqu’elle est connue. » Dominique Thouvenin, titulaire de la chaire droit de la santé et éthique est professeure à l’EHES (École des hautes études en santé publique).
Cet outil poursuit un triple objectif :
- Exprimer des directives anticipées pour la fin de vie en cas d’accident ou de maladie.
- Exprimer des souhaits pour l’ensemble de la gestion funéraire depuis l’usage du corps jusqu’à l’exécution de nos dernières volontés.
- Assurer le suivi et la clôture de nos activités sur les réseaux sociaux (fb, twitter etc.)